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Il n'y a plus d'Yverdonnois en coupe

Le RCY ne disputera pas pour la troisième année consécutive la finale de la Coupe de Suisse. Vainqueur en 2023, battu d'un point à la dernière seconde en juin dernier, le XV du tandem Tirello-Farina s'est fait sortir par Avusy en quart de finale, ce samedi après-midi à Athenaz.

Revenus à deux points (29-27) des Genevois à un gros quart d'heure de la fin du match, les Yverdonnois se sont finalement inclinés sur la marque de 34 à 27.

 

Après le forfait de l'Excellence A, qui n'avait pas assez de joueurs pour affronter Hermance en Coupe de la Fédération, il n'y a donc plus d'Yverdonnois engagés en coupe cette saison.

 

Les deux équipes peuvent se consoler en pensant à leur très bonne tenue en championnat où elles occupent respectivement la première et la troisième place du classement à la trêve.

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Ancien joueur du club, Marc Benallaoua transmet sa passion à la relève

 

Cette saison, le RCY vous propose quelques présentations de membres du club. Après plusieurs joueurs de la première équipe, place cette fois-ci à un éducateur de l'Ecole de rugby du RCY, Marc Benallaoua.

C'est peut-être parce qu'il l'a découvert sur le tard - il avait 19 ans - qu'il a décidé de transmettre sa passion aux plus jeunes. Et voilà maintenant 5 ans que Marc Benallaoua a rejoint l'équipe des éducateurs de l'Ecole de rugby du RCY.

Quand il arrive en Suisse, par amour au début des années 1990, Marc Benallaoua ne pratique en effet le rugby que depuis 5 ans. "Je me suis d'ailleurs mis au sport tout court en commençant à jouer au rugby." Pourtant, à Toulouse, il a grandi dans une région qui vit et vibre pour l'ovalie.

Le terreau est fertile, mais c'est un peu par hasard qu'il en découvre les joies. "Un jour, quelqu'un m'a dit que j'étais grand et costaud et que je devrais essayer ce sport. Depuis, je n'ai plus quitté les terrains", sourit celui qui a occupé à peu près toutes les positions des lignes arrières, mais qui avoue tout de même une préférence pour l'aile.

A la fin de sa carrière comme joueur (8 saisons en tout pour Yverdon, en Ligue A et en Ligue B, mais aussi plusieurs années au Sporting Genève - devenu depuis Genève - Plan-les-Ouates - et à Pontarlier, en Fédérale 3), le double national passe de l’autre côté du miroir.

Sans quitter le chef-lieu du Nord vaudois où il s'est installé en 1992, il entraîne dans différentes catégories de jeu, à Neuchâtel, puis au LUC et à Nyon. Au moment où la crise Covid éclate, la lassitude se fait sentir. Alors quand le RCY le sollicite pour reprendre les seniors, l’ancien international suisse botte en touche la proposition initiale. Il pense en avoir soupé du rugby des adultes. "Mais à la réflexion, je me suis dit: pourquoi ne pas tenter l'expérience avec les jeunes."


Dans un domaine où les bonnes volontés ne courent pas les rues, la proposition de Marc Benallaoua est accueillie à bras ouverts. Le club ne le regrettera pas plus que lui, qui va vite retrouver ce plaisir qu'il avait un peu perdu en route.

Il se fait les dents d'abord pendant une saison avec des U16, dont quatre ou cinq éléments ont depuis grossi les rangs de l'Excellence A. "Je ne les vois pas souvent, mais quand on se croise, on se prend dans les bras", souligne l'éducateur. Un an plus tard, le club lui confie les U10, catégorie au sein de laquelle évolue son fils Nathan.

Cette fin d'été, il a amorcé avec eux sa quatrième saison, la seconde en U14. "C'est tellement gratifiant de voir tous ces jeunes progresser, monter de classe d'âge en classe d'âge. Au départ, j'avais des gamins qui avaient des "problèmes affectifs", comme on dit dans le milieu." C'est-à-dire des joueurs qui avaient peur du contact. Et Marc Benallaoua d'expliquer: "Ils fermaient les yeux quand le ballon arrivait. Maintenant, certains sont devenus de gros plaqueurs."

On sent dans les propos du logisticien de profession, la passion qui l'anime. "L'avantage de travailler avec des jeunes, c'est qu'ils ont tout à apprendre. Et puis, les gamins sont sains, ne font pas preuve de méchanceté sur le terrain", estime le diplômé Jeunesse + Sport de Macolin.

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Deux équipes de l'Ecole de Rugby du RCY ont défendu les couleurs du club le week-end dernier.

Les U10 (photo 1) de Jérémy Cros et Eddie Wood ont pris une belle deuxième place dans la poule de six équipes qui leur était proposée lors du Tourno national de Fribourg, le 16 novembre. Ils l'ont emporté à trois reprises, partagé l'enjeu une fois et perdu à une seule reprise, d'un petit point contre Zoug.

De leur côté, les U14 (photo 2) des éducateurs Marc Benallaoua et Damian McHugh ont à nouveau gagné les deux matches qu'ils avaient à disputer. A Morges, ils ont successivement pris le meilleur contre Riviera (3-2) et contre Morges (5-1). "Les garçons sont allés chercher une énergie, une volonté, un courage et une envie comme ils ne l'avaient encore jamais fait", a tenu à les féliciter Marc Benallaoua.

Avant la pause hivernale, quatre formations du RCY seront encore engagées, ce samedi 23 novembre. Ainsi, les U8, U10 et U12 se rendront à Gland et participeront au Tournoi des Jeunes du Rugby La Côte, de 9h à 16h.

Et en "Entente" avec Riviera et Valais, les U16 de Thierry Senot et Andrew McKenzie iront à Chens-sur-Léman pour défier le RC Hermance à 13h.

Le club souhaite d'ores et déjà à tous les jeunes - qu'ils soient ou non déjà en pause -, ainsi qu'à  leurs familles, une excellente fin d'année et se réjouit de les retrouver en pleine forme sur les terrains des Vuagères l'année prochaine.

Très belle fin de 1er tour pour les U14
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Cette saison, le RCY vous propose quelques présentations de joueurs du club. Après Wilson Bernal, Stéphane Bolomier et Josh Byrne, voilà le portrait du trois--quart centre Yves Nganoa.

Ceux qui suivent le RCY depuis au moins trois saisons peuvent sans doute dire deux choses à propos d'Yves Nganoa: il ne joue plus au même poste qu'à son arrivée et il ne manque jamais à l'appel. "Je n'ai jamais eu de grosses blessures, c'est vrai. Quelques petits pépins physiques, oui, mais qui ne m'ont jamais empêché d'être aligné en match", tient-il à préciser.

 

Et cet atout précieux pour un coach ne tombe pas de nulle part. Il y a certes une petite part de chance, mais le Franco-Camerounais la "provoque" en basant beaucoup son jeu sur l'évitement. "Mais ça s'explique aussi par ma bonne hygiène de vie et parce que je suis attentif à mon alimentation", souligne l'ailier reconverti en centre.

 

Cette position qu'il occupe régulièrement pour la troisième année consécutive l'empêche d'inscrire autant d'essais que lors de sa première saison sous le maillot yverdonnois. Mais Yves Nganoa y a trouvé son compte. "Je prends énormément de plaisir à défendre, à faire du jeu. Et puis, un trois-quart aile s'appuie sur sa vitesse et son explosivité, soit deux qualités que j'ai un peu perdues avec l'âge", analyse-t-il avec franchise.

 

Comme d'autres Français du RCY, c'est grâce à Adrien Girard que le joueur de 29 ans a débarqué à Yverdon. "On se connaît depuis le lycée sport-étude de Montpellier. On était ensemble en Cadets et à l'internat", souligne l'Héraultais. Si leurs chemins se séparent une première fois, les deux copains se retrouvent quelques années plus tard du côté d'Avignon. Ils y évoluent dans deux clubs voisins (Les Angles et Le Pontet) le temps d'une saison, avant que le botteur ne mette le cap sur Yverdon.

 

Alors, quand Adrien le contacte, Yves n'hésite pas longtemps. "Cela faisait quatre ans que je jouais au Pontet, en Fédérale 3, j'étais séparé depuis un an, je travaillais comme intérimaire et je savais que mon métier d'infirmier me permettait d'aller n'importe où sans avoir la crainte de ne pas trouver de job." Surtout en 2021, en plein milieu de l'épidémie Covid.

 

Yves Nganoa fait donc partie de ce noyau dur d'une formation qui a ramené le goût de la victoire - et "accessoirement" deux trophées - à une première équipe qui n'avait plus rien remporté depuis la Coupe de Suisse en 2008. "Même si du strict point de vue sportif, ce n'est pas la même chose ici qu'en France, nous sommes compétitifs et j'aime à croire que nous avons contribué à rehausser le niveau du rugby suisse", estime celui qui travaille dans un EMS de la région lausannoise.

 

Manifestement, le choix de partir à l'étranger lui a été bénéfique. A tout point de vue? "A part pour la météo, rigole-t-il... Plus sérieusement, je me sens vraiment bien ici. Et encore plus quand je vois ce qui se passe en France. Le RCY m'a permis de me créer un cercle de personnes sur qui je sais que je peux compter." Et aussi de rencontrer Cristiana dont Yves partage la vie depuis deux ans.

Yves Nganoa a trouvé son compte en passant de l'aile au centre
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Josh Byrne veut plonger au coeur de la mêlée pour décrocher des titres
 

 

Cette saison, le RCY vous propose quelques présentations de joueurs du club. Après Wilson Bernal et Stéphane Bolomier, voilà le portrait du solide 2e ligne, Josh Byrne.

C'est quand il plonge son mètre nonante-cinq et ses 104 kilos au coeur de la mêlée que Josh Byrne se sent le mieux sur un terrain de rugby. "Aller dans les tranchées", là où ça fait mal, n'a jamais rebuté - bien au contraire - celui que ses parents, Sylvia et Ted, avaient inscrit au rugby pour canaliser une énergie débordante que la seule pratique du basket ne suffisait pas à drainer.

 

C'était au tout début des années 2010, du côté de Neuchâtel. Car c'est dans le Val-de-Ruz que Joshua est né le 8 juin 2003 d'une mère bâloise et d'un père canadien venu en Suisse par le basket qu'il a pratiqué au niveau universitaire outre-Atlantique. Au sein des premières catégories d'âge de l'école de rugby du Neuchâtel-Sports RC, le jeune garçon n'a pas encore de poste fixe. Mais dès que les choses deviennent plus sérieuses sur le pré, ses entraîneurs le placent au milieu des avants. "En deuxième ligne de préférence, même si on m'a parfois aussi aligné en troisième", se souvient-il.

 

Déjà grand par la taille, il intègre vite les bases de cette position qu'il occupe également sous le maillot national qu'il enfile dès les U16. Josh n'hésite pas, aujourd'hui encore, à recourir à la vidéo pour travailler son jeu dans le pack et sur les touches. De quoi se faire sa place dans l'équipe A du XV à l'edelweiss? "Avec la montée en Championship, la Suisse va affronter des équipes de haut niveau. Les rencontres seront très intéressantes et cette expérience personnelle pourrait profiter à Yverdon où je viens de commencer ma troisième saison." 

 

Intégré à 18 ans en première équipe neuchâteloise, il a tout juste le temps de fêter une ascension en LNC, en juin 2022, qu'il signe pour un RCY tout juste auréolé du 3e titre de champion suisse de son histoire. "J'avais envie de voir plus haut, de gagner des titres", explique-t-il.

 

Servi d'emblée avec l'obtention de la coupe un an plus tard, tout près de chez lui à Colombier contre Avusy, il voit son appétit de victoires freiné brutalement dans les ultimes secondes des deux dernières rencontres de la saison en juin. Pas de quoi démonter sur le long terme le solide gaillard qui affirme rêver de doublé pour l'exercice commencé voilà un peu moins d'un mois.

 

La tête solidement plantée sur ses larges épaules, le plus yverdonnois des Neuchâtelois a aussi des objectifs à la ville. C'est dans l'optique de les atteindre qu'il vient d'emménager avec Aline, sa copine, à Fribourg. "Elle suit les cours d'infirmerie à la HES alors que je viens d'entrer en première année d'uni, en chimie, option biochimie. Depuis un bout de temps j'aspire à devenir ingénieur chimiste", explique celui pour qui l'alchimie au sein du pack yverdonnois n'a plus de secret.   

Le capitaine a l'esprit revanchard

Stéphane Bolomier ne s'en cache pas, c'est avec un esprit revanchard qu'il a amorcé le 7 septembre sa quatrième saison sous les couleurs du RCY. Car arrivé au club à l'aube de l'exercice 2022-2023, le centre né le 25 juillet 1996 à Lons-le-Saunier (département du Jura) a remporté successivement le titre pour sa première année dans le Nord vaudois, puis la coupe douze mois plus tard avant d'essuyer deux défaites aussi courtes que douloureuses en finale de ces deux mêmes compétitions en juin dernier.

"C'est pour ça que j'aimerais qu'au terme de la saison qui vient de commencer nous remportions au moins un de ces deux trophées", explique le Français qui, à titre personnel, espère "jouer tous les matches".

Le nouveau capitaine du XV yverdonnois est venu tôt au rugby, parce que né dans une famille où l'ovalie représentait beaucoup. "Mon père était un féru, même s'il n'a pas pu y jouer." Le rugby, "Bolom" l'a donc vécu dès son plus jeune âge. Au Stade du Capitaine Dumas, alors que Lons évoluait en Fédérale 1, mais aussi par l'écran interposé de la télévision. "Et comme j'ai rapidement été fan du Stade toulousain alors que mon père a toujours soutenu le Stade français, les jours de match étaient parfois bien animés à la maison", rigole-t-il.

Joueur dès l'âge de 6 ou 7 ans, il suit les différentes sections de jeunes du Cercle sportif ledonien. "J'y ai pratiqué le rugby toute ma vie avant de partir à Yverdon", explique-t-il. Son poste? "J'ai été formé en 10 et en 12, mais dès les seniors on m'a principalement fait évoluer comme centre. Même si parfois, j'ai dépanné à l'aile." Il marque une petite pause avant de reprendre en se marrant: "C'est qu'à l'époque, j'étais un peu plus rapide et plus svelte qu'aujourd'hui."

Quand il débarque chez les seniors, Lons milite en Fédérale 3, rétrogradé à la suite de déboires financiers. C'est au sein de cette équipe qu'il rencontre Matthias Renaut dont il devient rapidement assez proche. "On s'est trouvé plusieurs points communs, en dehors comme sur le terrain où nous avons parfois formé ensemble la charnière."

Cette amitié le conduira à Yverdon quelques années plus tard. Alors que Stéphane Bolomier vit à Besançon, où il a s'est rendu pour suivre les cours de la Fac de sports, l'entente avec son entraineur n'est pas au beau fixe. "Depuis Besançon, la durée du trajet pour Lons ou Yverdon est la même." Le Franc-Comtois répond donc positivement aux appels du pied de son ancien coéquipier.

Un choix qu'il ne regrette pas, malgré le petit temps d'adaptation bien compréhensible pour découvrir son nouvel environnement sportif. "Je dirais que le jeu est plus technique et plus rapide en Fédérale 2 ou 3 qu'en LNA. A l'inverse, les contacts sont un peu plus violents en Suisse."

 

Stéphane Bolomier s'intègre néanmoins plutôt vite à ce bon groupe de copains qui enchaîne de brillants résultats. Yverdon est alors perçu comme le XV dominant de la ligue. "Bien sûr, nos adversaires se sont renforcés depuis, mais c'est bien cette image d'équipe qui fait peur que j'aimerais qu'on retrouve cette saison."

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À PROPOS DU CLUB

Fondé en 1974, le Rugby Club Yverdon a rapidement rejoint l’élite du rugby suisse, et ne l’a quittée que par intermittence au cours de ses 50 années d’existence. Aujourd’hui il fait partie des meilleurs clubs de Suisse

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Lien pour résultats & classements : 

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Une équipe une famille, un esprit !

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